Il y a des créateur·rice·s dont l’univers nous parle tout de suite. Parce qu’on y sent, la passion qui est là et le cœur à l’ouvrage. Charline, c’est exactement ça.
À la tête de April Eleven, une marque de déco pour enfants fabriquée à la main à Capbreton, elle crée des objets qui sentent bon le bois, l’enfance et la poésie. Depuis le début, on est fan de son univers, il était donc évident pour nous de lui tendre notre plume et de lui donner la parole par ici. Parce que chez Diou Biban, on aime mettre en lumière les faiseur·se·s du coin, celles et ceux qui créent avec leurs mains, leur tête et beaucoup de cœur.
Rencontre…
Coucou c’est moi, Charline !
Diplômée de l’école ESMOD Internationale Paris, j’ai toujours été attirée par l’univers de l’enfant. C’est ainsi qu’April Eleven est née un matin d’avril 2011… d’où son joli nom.
J’aime le bois, la nature, les grands espaces, la déco scandinave, les choses épurées et intemporelles. Passionnée de vintage et de simplicité, je crée des objets beaux et utiles, pensés pour embellir le quotidien des familles.
Je dessine et fabrique chaque pièce de ma collection avec soin. Le bois que j’utilise est issu de forêts européennes, sélectionné avec exigence pour garantir qualité et durabilité.
Chez April Eleven, vous trouverez des objets de décoration uniques : balançoires d’intérieur pour bébé, veilleuses personnalisées, tirelires en bois et brosses ultra-douces. Mon inspiration vient des brocantes et du design scandinave, toujours à la recherche d’objets au charme authentique.
Minimalisme, naturel et praticité sont au cœur de mes créations.
Comment t’es venue l’idée/l’envie de créer April Eleven ?
J’ai eu envie de créer des objets de décoration utiles et fonctionnels mais surtout mixtes et intemporels. En 2011, c’était la mode des chambres à thèmes (princesse, jungle, surf etc.). Je crois fortement aux beaux objets que l’on garde et dont on ne se lasse pas.
Pourquoi le bois (je crois que ton papa est ébéniste) ?
Oui mon papa est ébéniste c’est donc naturellement que je me suis tournée vers cette matière. Le bois est une histoire de famille.
Tu fais tout : le dessin, la conception, tu personnalises… Tu peux nous décrire un peu ton process, de l’idée à l’objet prêt à être reçu par un enfant ?
Oui, je fais tout, et c’est ce qui me passionne. Je commence toujours par remplir mon cahier de croquis, je fais des déclinaisons, puis je retravaille mes préférés sur l’ordinateur. En général, j’imagine une trentaine de modèles pour n’en garder que 5 ou 6. Ensuite, je vais dans l’atelier de mon père pour donner vie au premier prototype : c’est là que je vérifie si la taille, la forme et le rendu en bois fonctionnent vraiment. Certains modèles me semblent parfaits mais quand je les découpe sur du bois, ça ne marche pas ! Ce processus me permet d’affiner et de sélectionner uniquement ce qui mérite de devenir un objet prêt à rejoindre l’univers des enfants.
Dans quoi tu puises ton inspiration ?
Je m’inspire des formes qui sont dans l’air du temps. J’aime imaginer des formes très simples qui représentent des animaux ou autres que les enfants adorent.
Tu as des best-sellers chouettes comme les balançoires en tissu, les boîtes à musique murales, les veilleuses… Quelle est ta création la plus « dans ton cœur » ?
Les best sellers sont les brosses bébé personnalisées, les balançoires, les oiseaux (boîte a musique, support bracelet, etc.) La création que j’affectionne le plus sont les tirelires que je viens de lancer.
Où est ce que l’on peut retrouver tes créations (en physique et digital) ?
On peut trouver mes produits sur le site aprileleven.fr et sur le site des petits raffineurs. En physique dans la région, je suis vendue chez Loulouinthewood (Hossegor) et l’Ecureuil Bleu (Seignosse).
Un talent caché que tes clients ignorent ?
Un talent caché ? Je dirais que j’ai hérité du coup de main de mon père à l’atelier. Beaucoup de mes clients ne savent pas que je bricole et que je manie les outils aussi bien que les crayons.
Une recommandation/ une bonne adresse du coin à partager ?
Récemment j’ai adoré le restaurant Scylla à Soorts. Et pour habiller les enfants direction Maison Gônes.
Merci Charline !
